Commençons avec un “Oui”
pour reconstruire le système de santé en Ontario
Yasir Naqvi, candidat à la direction du Parti libéral de l'Ontario, annonce un plan visant à renforcer les professionnels de la santé formés à l'étranger et à restaurer la promesse de l'Ontario.
Le manque de médecins et d'infirmières, ainsi que la fermeture de services d'urgence, créent une crise dans le système de santé de l'Ontario, et Doug Ford est introuvable.
— Yasir Naqvi 🇨🇦 (@Yasir_Naqvi) July 12, 2023
Sous ma direction, cela va changer.
Fini le statu quo. Plus d'excuses.
Voici mon plan : pic.twitter.com/DOPkeu5d9Q
Diffusé - 12 juillet 2023
Chaque jour, les Ontariens luttent pour avoir accès aux infirmières et aux médecins dont ils ont besoin. Les fermetures répétées de services d'urgence dans toute la province et les temps d'attente inacceptables pour des services essentiels, les soins d'urgence et les soins de santé mentale sont désormais la norme.
En tant que chef du Parti libéral de l'Ontario, Yasir Naqvi n'acceptera pas cette spirale descendante - les Ontariens méritent mieux.
L'amélioration de notre système de santé commence par le renforcement de notre main-d'œuvre qualifiée. Dans tous les secteurs, les professionnels formés à l'étranger se heurtent à des obstacles inutiles pour exercer, et il faut y remédier. Ce problème est particulièrement aigu dans notre système de santé en difficulté, puisque plus de 60 % des infirmières et des médecins formés à l'étranger et résidant actuellement en Ontario ne sont pas en mesure d'exercer leur profession principale. Pour la plupart d'entre eux, leur seul obstacle est un système confus et lourd.
"Il est inacceptable pour moi que des salles d'urgence soient fermées et que des millions d'Ontariens n'aient pas de médecin de famille. C'est le statu quo sous Doug Ford et ce n'est tout simplement pas tolérable’."
Yasir Naqvi
Les fermetures, les longs délais d'attente et les listes d'attente interminables sont un fardeau inutile et évitable pour les Ontariens. Des milliers d'infirmières et de médecins bien formés sont contraints de rester sur le banc, incapables d'apporter leur aide, alors que ceux qui travaillent sont débordés et ne bénéficient pas d'un soutien suffisant.
"Au cours de mes déplacements dans la province, j'ai rencontré d'innombrables médecins et infirmières qui ont été formés et ont exercé à l'étranger. Ils voient leurs collègues dans le domaine de la santé se démener et veulent les aider", explique Yasir. "Mais ils ne peuvent pas aider, parce qu'ils ne peuvent pas passer par le processus long et lourd pour obtenir un permis et exercer en Ontario. Il est temps de commencer par leur dire oui et d'éliminer les obstacles inutiles qui empêchent les gens d'avancer", a déclaré M. Yasir.
Nous avons besoin de plus de médecins et d'infirmières, peu importe où ils ont été formés, et nous en avons besoin maintenant. Un Parti libéral de l'Ontario dirigé par Yasir Naqvi utilisera au mieux tous les talents de l'Ontario en apportant trois changements importants:
- Commencer par " oui " pour simplifier le processus d'autorisation d'exercer grâce à un parcours défini qui comprend l'établissement d'un renversement du fardeau de la preuve pour les médecins et les infirmières formés à l'étranger qui arrivent en Ontario, afin que la plupart d'entre eux puissent commencer à exercer dans un délai moyen d'un an.
- Moderniser la Loi sur les professions de santé agréées et augmenter le financement des places dans les collèges et universités de l'Ontario afin que davantage d'étudiants soient formés chez eux. Ensemble, et d'ici quatre ans, l'Ontario atteindra un ratio de médecins et d'infirmières conforme à celui des autres pays du G7.
- Réduire les formalités administratives et assurer un respect strict des objectifs si les ordres de santé réglementés n'agissent pas assez rapidement pour atteindre ces objectifs en plaçant les collèges de santé réglementés sous la responsabilité du commissaire à l'équité de l'Ontario.
Document d'information politique
Soulagement des soins de santé grâce à des professionnels formés à l'étranger
Partout en Ontario, les urgences ferment en raison d'une pénurie de personnel, et les délais sont plus longs pour obtenir un service1. Plus de 2 millions d'Ontariens n'ont pas de médecin de famille ou n'ont pas accès à une équipe de soins de santé2. Depuis la pandémie, les médecins travaillent plus d'heures mais servent moins de personnes, en raison de l'épuisement professionnel et le système de santé a du mal à suivre3.
Pourtant, au moment où l'Ontario a désespérément besoin d'un plus grand nombre de professionnels de la santé, plus de 60 % des infirmières et des médecins qui sont formés à l'étranger, et qui habitent déjà ici, n'exercent pas leur profession4. Qu'il s'agisse d'un Canadien ayant étudié à l'étranger ou d'une personne ayant immigré ici en tant que travailleur de la santé hautement qualifié, le système est confus et il incombe au demandeur de prouver qu'il est capable d’exercer.
Plusieurs d'entre eux possèdent déjà des compétences et des qualifications qui peuvent facilement être transposées dans l'environnement clinique en quelques mois5, mais le gouvernement de l'Ontario et les organismes de réglementation sont trop lents et trop timides dans leur réponse. Donc, les professionnels de santé qui pourraient travailler dans des hôpitaux et aider les Ontariens se retrouvent avec des emplois moins bien rémunérés et que la province doit faire face à des soins de santé inadéquats. Pour beaucoup d'entre eux, il leur est tout simplement interdit d'utiliser les compétences qu'ils sont venus exercer au Canada.
Doug Ford nous a déçus. Notre système de santé est en ruine parce qu'il n'a pas agi avec l'urgence nécessaire. Malgré les récents changements annoncés par le gouvernement Ford, l'Ontario est l'une des dernières provinces du pays à adopter les meilleures pratiques de base pour raccourcir la période d'évaluation. Elle ne s'attaque pas non plus à d'autres obstacles majeurs, tels que le nombre limité de places en résidence et l'absence de certitude quant à l'acceptation d'un professionnel.
Un Parti libéral de l'Ontario dirigé par Yasir Naqvi- remettra en question le statu quo et apportera de véritables changements qui donneront la priorité aux Ontariens et mettront les talents de notre population au service de ce qu'ils savent faire le mieux. Nous y parviendrons de trois façons principales :
1. Établir un processus d'inversion du fardeau de la preuve qui comprend des délais exécutoires et accélérés - pendant un parcours défini - de sorte qu'un médecin, une infirmière ou un professionnel de la santé spécialisé formé à l'étranger qui arrive en Ontario et qui possède un diplôme ou un certificat médical pertinent puisse généralement être assuré de commencer à pratiquer dans son domaine dans l'année qui suit son arrivée. Ce délai comprend la durée totale de la résidence ou de la formation transitoire locale éventuellement nécessaire, que les établissements de santé de l'Ontario financés par les deniers publics seront légalement tenus d'accueillir.
Ces délais seraient élaborés en consultation avec les parties prenantes et les experts, mais seraient fixés par rapport à des objectifs ambitieux, qui pourraient, par exemple, consister à permettre aux infirmières et aux médecins non spécialisés d'exercer dans un délai de 12 mois, et jusqu'à 24 mois pour un spécialiste.
2. Modifier la loi sur les professions de santé agréées et augmenter le financement des places dans les établissements d'enseignement postsecondaire de l'Ontario afin de fixer l'objectif selon lequel, d'ici quatre ans, l'Ontario atteindra un ratio de médecins et d'infirmières par rapport à la population qui correspondra à la moyenne du G7.
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement de l'Ontario et les professions de santé réglementées seraient légalement tenus d'apporter les changements correspondants et de rendre compte des progrès accomplis. Cela nécessitera un financement accru de la part du gouvernement, des changements dans les processus et une nouvelle culture parmi les régulateurs, basée sur le partage des responsabilités et l'obligation de rendre des comptes, afin de garantir que les professionnels de la santé finissent par travailler dans leur domaine de formation.
Un élément clé de ce plan consistera à augmenter de manière significative le nombre de places financées par la province dans différents programmes de doctorat en sciences infirmières et en médecine. Cela permettra à une province en pleine croissance de disposer d'une main-d'œuvre solide et diversifiée, composée de diplômés formés au Canada et à l'étranger, et de répondre aux besoins de tous les Ontariens en matière de soins de santé, dans toutes les régions de la province. Des mesures incitatives supplémentaires seront également mises en place pour veiller à ce que les diplômés exercent leur profession dans des régions et des groupes clés mal desservis.
Les étudiants en médecine, les experts et les associations provinciales d'infirmières et de médecins joueront un rôle clé dans l'élaboration de ce plan à long terme, à la fois ambitieux et pratique, en examinant le processus de bout en bout, de la formation à l'internat, afin de permettre à un plus grand nombre de diplômés d'exercer plus rapidement.
3. Placer les ordres de santé réglementés sous la responsabilité du Commissaire à l'équité de l'Ontario, avec le pouvoir d'émettre des ordres de conformité si les organismes de réglementation professionnelle n'agissent pas assez rapidement pour atteindre ces objectifs.
Et ce n'est que le début. En tant que province en pleine croissance, nous aurons besoin de plus de gens de métier, de plus d'innovateurs et de plus de professionnels de la santé pour rester compétitifs et dynamiques où il fait bon vivre et travailler.
Nous devons faciliter et accélérer l'intégration des centaines de milliers de travailleurs talentueux qui viennent ici chaque année, et leur permettre de progresser dans la profession de leur choix comme ils le souhaitent. Un gouvernement libéral dirigé par Yasir Naqvi veillerait à ce que tous les professionnels formés à l'étranger soient en mesure d'exercer leur métier et d'utiliser leurs compétences pour restaurer la promesse de l'Ontario.
Notes de bas de page:
1. Wallace, Kenyon (2023). "‘Staggering’ number of Ontario emergency department closures revealed by Star analysis". Toronto Star. March 3, 2023.
2. Alberga, Hannah (2023). “Millions of Ontarians are without family doctors as experts call for 'radical overhaul' of specialty”. CP24. April 5, 2023.
3. Institut canadien d’information sur la santé (2023). “Des soins toujours difficiles d’accès". Résultats de de Enquête de 2022 du Fonds du Commonwealth sur les politiques de santé auprès des médecins de première ligne.
4. Olaizola, Alexia and Sweetman, Arthur (2019). "Brain gain and waste in Canada: Physicians and nurses by place of birth and training”. Recent Trends in International Migration of Doctors, Nurses and Medical Students. Paris: OECD. Table 7.4.
5. Koca, Irem (2023). “A doctor back home, a Dollarama cashier in Canada: Will Ontario’s plan ease way for foreign-trained MDs?” Toronto Star. February 27, 2023.